meta <- read_yaml("../data/data-metadata/int_st_pollution_maritime.yml") show_source(meta$rawData, lang = "fr")
Nous introduisons un stresseur environnemental afin de remplacer les rejets opérationnels du côté des stresseurs environnementaux, et la qualité de l'eau du côté des composantes valorisées. Ce nouveau stresseur est utilisé afin de pallier aux difficultés de caractériser ces deux éléments initialement identifiés comme préoccupants par les parties impliquées au projet.
Du côté des rejets opérationnels, cette décision a été prise dû à l'absence de données couvrant l'entièreté de la zone d'étude. D'un point de vue législatif, les navires qui transitent en eaux canadiennes sont tenus d'effectuer tout échange d'eaux de ballast au sein de régions pré-établies appelées Zones désignées de renouvellement d’eaux de ballast du Canada [@tc2021; @tc2021b]. Or, la zone la plus près de la zone d'étude est située à l'entrée du Golfe du Saint-Laurent et ne touche ainsi pas la zone d'étude couverte par notre évaluation (Figure \@ref(fig:ballast)). Les données touchant spécifiquement les rejets opérationnels des navires auraient, quant à elles, été disponibles uniquement pour une faible proportion de la flotte canadienne naviguant les eaux de la zone d'étude et auraient nécessité un effort de saisie de données considérable. En tant que tel, ces données n'ont pas été considérées pour l'évaluation.
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Du côté de la qualité de l'eau, cette décision a été prise dû à la difficulté d'attribuer des variations en qualité de l'eau spécifiquement aux activités maritimes. En effet, de nombreux autres facteurs influencent la qualité de l'eau en milieux côtier, aquatique et marin, et départager ces effets était hors de portée dans le cadre de ce projet pilote. Plus de détails à ce sujet sont disponibles à la section sur la qualité de l'eau.
À l’instar de @halpern2019, la pollution maritime a été caractérisée en combinant les stresseurs environnementaux reliés aux activités maritimes. Ce choix suppose que la qualité de l'eau est plus à risque face aux activités de navigation et de la pollution qui en résulte via des rejets opérationnels, des fuites de gaz, des décharges de déchets, etc. En l'absence de données exhaustives sur les rejets opérationnels et de la difficulté d'établir un lien direct entre la qualité de l'eau et les activités maritimes cumulées, l'indice de pollution maritime nous sert de proxy visant à identifier les milieux les plus à risque de pollution issues des activités maritimes.
L'indice de pollution maritime est obtenu en combinant l'intensité relative de tous les stresseurs associés directement aux activités de navigation, i.e. les sites d'ancrage, les activités de dragage, la navigation et la pêche commerciale. La caractérisation des déversements accidentels n'y est pas incluse puisqu'elle décrit déjà explicitement des problématiques de déversements toxiques dans l'environnement plutôt qu'un stresseur relié aux opérations régulières d'activité de navigation. L'intensité de la pollution maritime ($I_{pollution}$) au sein d'une cellule $j$ correspond à la somme de l'intensité des stresseurs environnementaux sélectionnés normalisés entre 0 et 1 :
$$I_{pollution,j} = \frac{1}{|S|} \sum_{s \in S} I_{s,j}$$
où $|S|$ est le nombre de stresseurs environnementaux considérés, $s$ sont les stresseurs environnementaux individuels et $I_{s,j}$ est l'intensité relative du stresseurs $s$ au sein de la cellule $j$.
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