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Indicateur principal de tension

Il se compose :

Cette construction permet d’équilibrer à la fois le diagnostic des employeurs sur les métiers difficiles, l’analyse des métiers dynamiques au travers du taux d’écoulement et l’acceptation classique de la tension au travers du déséquilibre entre offres et demandes d’emploi.

Indicateurs d’éclairage

On cherche ici à approcher les différentes origines des tensions par des indicateurs d’éclairage. En les combinant avec l’indicateur principal on obtient alors un portrait des tensions et de leurs causes possibles.

Le volume d’embauches peut déterminer la tension. En effet, plus les employeurs recrutent, plus ils ont à rechercher des candidats et à réitérer le processus. On construit alors un indicateur d’intensité d’embauches à partir du nombre d’offres et du nombre de projets, rapportés à l’emploi moyen du métier.

Des mauvaises conditions de travail peuvent accroître la difficulté des employeurs à attirer des candidats. On la mesure alors en tenant compte des contraintes physiques, des limitations physiques, des contraintes de rythme, du travail répétitif, durant les jours non ouvrables ou en dehors des plages de travail habituelles et du morcellement des journées de travail.

Des conditions d’emploi dégradées peuvent agir de même. On les approche au travers de la durabilité de l’emploi, mesurée au travers de la part des offres durables, de la part des offres à temps complet et de la part de projet non saisonniers.

De façon générale, la tension peut s’expliquer par un vivier potentiel trop réduit. On cherche alors à mesurer ce vivier disponible en rapportant le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A, donc immédiatement disponibles pour travailler, à l’emploi moyen du métier.

Un décalage entre les compétences requises par les employeurs et celles disponibles du côté des personnes en recherche d’emploi peut être l’une des causes des tensions. On cherche alors à mesurer si le métier en question est difficile d’accès pour des personnes ne possédant pas la formation requise. Pour cela, on analyse le lien entre la spécialité de formation et le métier à partir de :

La tension peut s’expliquer par une dimension spatiale, il s’agit du mismatch géographique. On mesure alors l’écart de distribution géographique entre l’offre et la demande.



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